Les PESTAS dans le magazine PEPS

Lors du salon Primevère 2020, j’ai fait connaissance de Véronique Pernoud du magazine PEPS. Véronique a eu la gentillesse de partager gratuitement un article concernant les PESTAS dans le magazine PEPS avec nous : les PESTAS, des dominos magiques !

Faisons les Fous!

Les PESTAS, des Dominos magiques dans PEPS

Lorsque je les ai découverts, ces petits dominos qui créent des cascades, j’ai eu l’immédiate intuition qu’ils seraient créateurs de joie et d’alliance entre parents et enfants. Que sont pourtant des petits bouts de bois pour façonner une œuvre de vie ?

Commencez par regarder la scène : ces grands qui mélangent plaisir et concentration et ces plus petits qui posent des gestes précis pour réussir un circuit dont ils sont fiers : « Papa, Maman, venez voir ce que j’ai construit ! »

Si le jeu des dominos cascade n’est pas neuf, ce qui est propre aux dominos Pestas, c’est outre leur filière durable, la recherche de mesures idéales qui permettent une perfection des enchaînements dans les mouvements et les mécanismes. Car c’est bien ce à quoi nous convie l’Autrichien Engelbert Stängl quand il présente les dominos Pestas à la presse en 2014 : avec eux, découvrez comment de petits rectangles en bois (8 x 32 x 48 mm) permettent d’expérimenter les grands principes de la physique, de l’inertie et de la gravité.

La qualité et la stabilité du jouet sont tellement bonnes que l’enfant ou l’adolescent qui initie un circuit est immédiatement récompensé par le résultat qu’il obtient : une chute impeccable es dominos lorsqu’une petite poussée les met en mouvement. Alors naît le désir d’aussitôt recommencer et de construire un nouveau circuit, évidemment plus audacieux.

Cette qualité du jouet est bien sûr au service d’un projet. De la même manière que de bons blocs en bois ouvrent un champ de jeux extraordinaires, les dominos Pestas trouvent leur raison d’être dans ce qui va devenir une œuvre vivante pour tous ceux qui les manipulent : être en relation, coopérer, innover ensemble, se concentrer, dépasser les échecs, se réjouir, accepter dans la paix l’impermanence d’une construction.

Et c’est bien ce qu’il se passe. Lors des formations que je partage, j’invite des groupes à découvrir sans consommer. Nous apprenons à créer des arrondis, à déployer par des aiguillages, à pousser des rangs de dominos qui font apparaître des motifs, à escalader des petites marches qui permettent de changer de niveau. Les premiers étonnés sont ceux qui pensaient qu’ils n’aimaient pas les jeux de construction. Ils se découvrent à la hauteur, progressent comme tous les autres, se régalent de ce que leurs mains créent.

En proposant un chemin progressif, nous mettons joyeusement nos pas dans ceux de Johann Heinrich Pestalozzi (1746-1827), ce pédagogue suisse qui donne son nom au jeu mais surtout qui pose un regard neuf sur l’enfance dont s’inspireront notamment Rudolf Steiner et Maria Montessori.

Les Pièces en bois sont parfaitement découpées et agréables à prendre en main. Quatre couleurs de base (des laques à base de cire) contrastent avec les tranches en bois nature et créent ainsi des effets différents selon que les dominos sont debout ou couchés, espacés ou proches. Le jeu n’est accompagné d’aucune règle mais le nombreux exemples et vidéos présents sur le site du constructeur soutiennent avec force et précision l’imagination et la créativité des joueurs.

Et c’est parti (PEPS)! Depuis deux années, je les propose à des publics très divers : enfants en famille dès 7ans, groupes scolaires à partir du CM2, adolescents de tous âges, adulte enthousiastes ou confiants. À genoux sur le sol, ils s’appliquent à découvrir des techniques simples, observent le résultat des uns et des autres, s’émerveillent de la poésie d’un mouvement. Chacun se découvre à la hauteur et l’engouement le tire en avant. Ici naissent des circuits ondulants, là se bâtissent des tours.

Certains mettent en pratique des techniques qui permettent de changer de direction, d’autres introduisent des balanciers et des contrepoids. Immanquablement, l’envie de se joindre au circuit voisin prend le dessus et les groupes finissent en apothéose avec des circuits longs de 10 à 30 mètres.

La finale est alors spectacle : les bouches s’arrondissent d’émerveillement devant le mouvement qui court dans les doubles spirales, qui défie le vide en grimpant sur des tables. Ici, la ligne de dominos pousse une boîte cylindrique qui se met en mouvement et assure le lien avec la suite du circuit. Là, les dominos dévalent un toboggan et poussent une bille en avant. Là encore, une technique de « poussée dans le dos » fait apparaître des fleurs multicolores, des soleils lumineux ou d’autres figures qui ne révèlent leur fantaisie que lorsque les dominos se couchent. C’est tout simplement magnifique !

Audace et sécurité vont de pair, autre grand apprentissage pour les enfants et les adolescents. Ils apprennent à créer des espaces vides pour ne pas détruire l’entièreté du circuit s’ils commettent une maladresse. ET lorsque ces maladresses surviennent – immanquablement -, ils serrent les dents et apprennent dans leur corps qu’on ne réussit pas du premier coup ce qu’on désire et que la persévérance est une qualité qui les rendra fiers.

D’un point de vue éducatif, les dominos Pestas stimulent des attitudes importantes : la patience de construire et la patience de recommencer, la prudence et l’audace, la concentration, la douceur et la fierté devant le résultat final. Très vite jaillit une relation coopérative entre ceux qui jouent côte à côte. L’envie d’agrandir son circuit en le reliant à ceux de ses voisins s’impose naturellement et ; lorsque l’œuvre finale est testée, chacun se réjouit d’un succès collectif et inconsciemment d’un plaisir partagé.

Voilà bien ce qui se lit sur les visages et les lèvres qui accompagnent le bruissement des dominos qui tombent. D’une certaine manière, les dominos Pestas alternent sans cesse une part de construction et une part de spectacle. Cette dernière, très courte et basée sur la retombée en quelques instants de ce qu’on a construit durant de nombreuses minutes, produit en effet de joie qui éclate, in fine, en applaudissements.

Pascal DERU

Merci encore pour cet article dans le magazine PEPS

Article Pascal Deru et PESTAS PEPS 18
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Un commentaire sur “Les PESTAS dans le magazine PEPS

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